Le rougegorge familier

Peu farouche, le rouge-gorge est de nouveau dans nos jardins. Sa silhouette rondelette et vive sautillant sur les feuilles mortes en quête de vermisseaux est bien connu des promeneurs, qui ne manquent pas de remarquer la présence de cette petite boule plastronnée d'orange vif. Et cette façon espiègle de vous dévisager de son oeil noir force la sympathie. Oh ! cela n'est pas désintéressé : maniez un râteau et le rouge-gorge s'empressera de vous rendre visite, puis enhardi, profitera de l'aubaine, c'est à dire des insectes, vers et araignées que vous aurez délogés.

Chez lui, le rouge est un signal d'alarme, alors que pour les rouges-queues, la couleur de la queue n'est qu'un mode de reconnaissance. La vue d'un autre rouge-gorge provoque chez le rouge-gorge familier une série de mimiques d'intimidation qui vont en s'accentuant jusqu'à la fuite d'un des protagonistes, le plus souvent avant la lutte. Son chant indique le territoire et prévient les conflits.

Son nid est fait d'un amas d'herbe et de mousse, caché dans un anfractuosité. En avril, la femelle pond 5 ou 6 oeufs qu'elle couve seule pendant 13 ou 14 jours.
Les deux parents nourrissent les poussins au nid pendant une quinzaine de jours. Le rouge-gorge fait deux nichées, parfois trois.

Depuis plusieurs dizaines d'années, les effectifs du rouge-gorge familier sont en augmentation.

Comments

[jean-claude]

j'en avais entendu parler... je ne suis pas deçu de cette visite...je reviendreai !