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Le petit journal de Saint-Félix
12 novembre 2008

Le 11 novembre

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La cérémonie du 11 novembre a débuté par l'appel des poilus morts pour la France pendant la guerre de 14/18, puis par l'appel des soldats mort pendant la guerre de 39/45, puis par celle morte pendant la guerre d'algérie.

Puis Monsieur le Maire a lu le message de M. Jean-Marie Bockel, Secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants :

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" Il y a aujourd'hui 90 ans, le 11 novembre 1918, à 11 heures, les clairons sonnaient le cessez-le-feu tout au long de la ligne de front, mettant un terme aux combats meurtriers de la Première Guerre mondiale. Exténuée par 4 années de souffrances, de deuils et de privations, la Nation toute entière laissait éclater sa joie.

Le 11 novembre 1918, la foule est en liesse dans la capitale. au front, le canon s'est tu pour laisser la place à un silence assourdissant. Incrédules, les combattants peinent à réaliser qu'à cet instant précis s'achève leur long cortèges de souffrances

Avec la joie des vainqueurs, contraste également la tristesse de tous ceux qui célèbrent cette victoire dans la douleur causée par la perte d'un proche. pour les centaines de milliers de veuves et d'orphelins de cette Grande Guerre, le deuil succède au silence des armes.

A Paris, le 11 novembre, la Chambre et le Sénat font un triomphe à Clémenceau, l'homme qui incarne ce jour là, la victoire, l'homme qui personnifie la France mieux que quiconque aux yeux de tout un pays. Alors que le canon tonne dans le ciel de la capitale, les parlementaires, émus jusqu'aux larmes, entame en choeur la Marseillaise.

Après avoir lu les conditions d'armistice, le "Tigre" s'adresse à eux : "Au nom du peuple français, au nom du gouvernement de la République Française, j'adresse le salut de la France une et indivisible à l'Alsace et à la Lorraine".

Aux yeux de tous, la France a été durant 4 années le champ de bataille de l'Europe et du monde. Dans la boue des tranchées, sous une pluie incessante de fer et de feu, sur des lignes de front désespérément immobiles, les hommes ont connu pour la première fois la mort de masse. Des forts de Verdun aux champs de bataille de la Somme, des plaines d'Artois aux montagnes du front d'Orient, sur terre, sur mer et pour la première fois, dans les airs, les hommes sont venus mourir de tous les continents.

Au poids des destructions matérielles vient s'ajouter le fardeau de la paix. Le soir du 11 novembre, Clémenceau s'est adressé à ses proches : "Nous avons gagné la guerre, mais maintenant il va falloir gagner la paix". Une tâche écrasante attend les nations Alliées. Réunies à Paris durant 6 mois, elles tenteront de refaçonner le monde, inspirées par les grands principes du Président Wilson." ....

"Aujourd'hui, 90 ans après la fin de ces terribles évènements, la France se souvient du sacrifice de ses enfants et n'oublie pas celui de tous les hommes venus d'ailleurs pour mourir sur notre sol.

La France se souvient et salue l'engagement fraternel des tirailleurs de la "Force Noire", venus de toute l'Afrique, à côté des combattants d'Afrique du Nord et d'Indochine.

La France se souvient des travailleurs de Chine pour contribuer à l'effort de guerre des nations Alliées.

La France se souvient et n'oublie pas l'engagement passionné des deux millions de combattants des États-Unis d'Amérique.

La France se souvient et rend hommage à tous les belligérants européens, alliés de toujours et ennemis d'hier, aujourd'hui réconciliés dans une Europe en paix autour de l'héritage commun du souvenir de la Grande Guerre.

Aujourd'hui, en ce 11 novembre 2008, la communauté nationale se retrouve dans toutes les communes de Frances autour des monuments aux morts.

Alors que s'en est allé Lazare Ponticelli, dernier représentant de la génération sacrée des Poilus, nous entrons dans le temps de l'Histoire, un temps où nous contemplons désormais ces évènements du passé sans le regard des derniers témoins.

Honorons le souvenir et la mémoire de tous les morts de la Grande Guerre, transmettons cet héritage sacré et douloureux aux jeunes générations".

Une minute de silence suivi ce discours, puis l'assemblé entonna, en choeur, La Marseillaise.

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Un pot, réunissant tous les assistants, clôtura cette commémoration.

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