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Le petit journal de Saint-Félix
27 juin 2008

L'arrivée dans la presse canadienne

À leur arrivée à Québec, mardi, les équipages de la Grande traversée de l’Atlantique ont été renversés par l’accueil des Québécois. «Ils ont toujours la banane!» a lancé la moussaillon française Mélody Ospedale.

Elle faisait partie des 24 élèves du lycée d’enseignement maritime de La Rochelle à tenter l’aventure à bord du Grain d’aile. Tout aussi impressionnée que sa collègue, Aurélie Rousseau a vécu un accueil «magnifique» à Québec.

Aurélie et Mélody, les deux seules femmes à bord du bateau-école, n’ont navigué que de Gaspé à Québec. Pour leur première navigation d’envergure, les élèves ont parcouru, par groupes de huit, seulement l’une des trois étapes de la Grande traversée : La Rochelle-Açores, Açores-Gaspé ou Gaspé-Québec.

«Il fallait faire participer quel­ques-uns de nos 180 élèves à cette traversée historique», affirme Thierry Daguzan, l’un des deux chefs de bord enseignant sur la goélette. «Alors, une arrivée aussi grandiose nous a donné une grande satisfaction!»

Bien que la cérémonie d’accueil des 32 bateaux ait été moins impressionnante que le spectacle de départ à La Rochelle, Philippe Rey, chef de bord du voilier Traidunion, s’est senti ému, tout comme son équipage. «On a vraiment senti au fond de nous-mêmes que nous étions attendus», affirme-t-il.

«Et contrairement aux Français, les Québécois sont des gens vrais et très chaleureux. Les mots ont leur vrai sens avec vous», affirme-t-il, un brin sociologue.


Des Loups de mer serviables


Le fleuve Saint-Laurent demeure difficile à naviguer, même pour un marin aguerri. Les organisateurs de la Grande traversée ont donc proposé aux plaisanciers les services d’un loup de mer pour le trajet Gaspé-Québec.

«Notre loup de mer a été très serviable pour la partie technique, souligne M. Rey. En plus, il nous a servi de guide touristique.»

Aucun n’a pu monter sur le bateau-école, faute de place. Par contre, ces experts du fleuve étaient disponibles à toutes les escales pour offrir aux enseignants des conseils précieux sur les vents, les courants et les hauts-fonds. «Ils étaient toujours prêts à rendre service», note M. Daguzan.

Ces chefs de bord demeureront à Québec jusqu’à la fin du mois de juillet. Ils comptent bien profiter de la ville, pendant que d’autres prendront la relève pour le Retour aux sources vers La Rochelle, du 6 juillet au 24 août.


Article de Marie-Josée Nantel

Le Soleil

Québec

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